Bonjour aider moi a la question 7 s'ilvouplais c'est juste la synthèse je vous ai tout récapituler pour bien répondre :) 1/ quels sont les synonymes du mot cri
Français
Anonyme
Question
Bonjour aider moi a la question 7 s'ilvouplais c'est juste la synthèse je vous ai tout récapituler pour bien répondre :)
1/ quels sont les synonymes du mot cri dans le texte : Qui crie? Comment justifiez-vous le pluriel du titre ?
Les synonymes de « cri » et « crier » sont : « hurler », « gueuler », « beugler », « grognement ».
Les soldats français et allemands l’ « homme-cochon », la mère apprenant la mort de l’un de ses fils l’auteur lui-même crient. Mais l’agent de l’action n’est pas seulement un être humain.
Le cri semble émaner de la terre qui « hurle » et « gueule » et de la guerre (le cri de l’« homme-cochon » qui survit à la mort de celui-ci).
Le pluriel du nom commun souligne la dimension collective de la souffrance.
2/ Quelles sont les différentes causes de l’émission de cris dans le texte ?
Les cris peuvent être causés par
la douleur physique (les blessés),*
la souffrance psychologique,
l’angoisse et la peur,
la rage,
la folie,
le besoin de se donner du courage.
3/ Montrez à partir d’élément précis que le cri est associé à l’animalisation.
Les comparaisons et les métaphores employées pour caractériser le cri véhiculent un jugement péjoratif, qu’il s’agisse du cri du soldat blessé qui « beuglait comme un animal saigné au jarret » ou du « cri mi-animal mi-articulé » poussé par l’ « homme-cochon » lui-même comparé à « un démon qui fait des vocalises »
Il convient dès lors de le comparer au silence et à la parole. Non articulé, excessif, le cri renvoie à la violence des émotions et des affects, à la perte de la maîtrise et de la raison. Il s’oppose à la parole articulée, porteuse de sens. Expression humaine de la vie ou du désir de vivre, le cri s’oppose aussi au silence qui renvoie à la mort (« Il ne crie plus. »)ou à l’abdication
4/ Quel effet produit la répétition du mot « cri » et de ses synonymes au cours du texte ?
La répétition du mot « cri » reflète le climat obsédant et opprimant auquel sont confrontés les soldats hantés par la présence de l’homme-cochon et angoissés par la mort. Après la mort de Boris, Marius veut « ramener le cri » qu’il associe à la guerre.
5/ En quoi Jules est-il porteur d’une mission ? Aide-toi pour répondre du début en relevant son handicap et de la fin en indiquant ce qu’il s’impose de faire.
Jules, le permissionnaire qui est hanté par les voix de ses camarades, a pour mission de conserver la trace de leurs cris. Au début du texte, cet anti-héros « sourd » aux autres finit par devenir le porte-parole et le « héraut » des compagnons morts dont il se met à l’écoute afin de donner un visage à leur voix.
6/ Quelle relation peut-on voir entre le titre et la forme d’écriture adoptée par Laurent Gaudé ?
Le titre, qui privilégie le sens de l’ouïe sur celui de la vue, ancre le récit dans l’oralité et traduit le parti pris de l’auteur de juxtaposer des monologues afin de faire entendre l’expérience subjective singulière de chaque soldat.
7/ paragraphe de synthèse : Explique en reprenant certains éléments des réponses précédentes à quoi sert le cri pour Laurent Gaudé ?
Expliquer en 3 paragraphes :
1) Un enjeu esthétique : redonner de la puissance à la parole des poilus
2) Un enjeu argumentatif : dénoncer la guerre
3) Un enjeu philosophique : unifier dans un même cri la peur et l’impuissance face à la guerre
(voir 3° sens du mot cri dans le dictionnaire).
Merci :)
1/ quels sont les synonymes du mot cri dans le texte : Qui crie? Comment justifiez-vous le pluriel du titre ?
Les synonymes de « cri » et « crier » sont : « hurler », « gueuler », « beugler », « grognement ».
Les soldats français et allemands l’ « homme-cochon », la mère apprenant la mort de l’un de ses fils l’auteur lui-même crient. Mais l’agent de l’action n’est pas seulement un être humain.
Le cri semble émaner de la terre qui « hurle » et « gueule » et de la guerre (le cri de l’« homme-cochon » qui survit à la mort de celui-ci).
Le pluriel du nom commun souligne la dimension collective de la souffrance.
2/ Quelles sont les différentes causes de l’émission de cris dans le texte ?
Les cris peuvent être causés par
la douleur physique (les blessés),*
la souffrance psychologique,
l’angoisse et la peur,
la rage,
la folie,
le besoin de se donner du courage.
3/ Montrez à partir d’élément précis que le cri est associé à l’animalisation.
Les comparaisons et les métaphores employées pour caractériser le cri véhiculent un jugement péjoratif, qu’il s’agisse du cri du soldat blessé qui « beuglait comme un animal saigné au jarret » ou du « cri mi-animal mi-articulé » poussé par l’ « homme-cochon » lui-même comparé à « un démon qui fait des vocalises »
Il convient dès lors de le comparer au silence et à la parole. Non articulé, excessif, le cri renvoie à la violence des émotions et des affects, à la perte de la maîtrise et de la raison. Il s’oppose à la parole articulée, porteuse de sens. Expression humaine de la vie ou du désir de vivre, le cri s’oppose aussi au silence qui renvoie à la mort (« Il ne crie plus. »)ou à l’abdication
4/ Quel effet produit la répétition du mot « cri » et de ses synonymes au cours du texte ?
La répétition du mot « cri » reflète le climat obsédant et opprimant auquel sont confrontés les soldats hantés par la présence de l’homme-cochon et angoissés par la mort. Après la mort de Boris, Marius veut « ramener le cri » qu’il associe à la guerre.
5/ En quoi Jules est-il porteur d’une mission ? Aide-toi pour répondre du début en relevant son handicap et de la fin en indiquant ce qu’il s’impose de faire.
Jules, le permissionnaire qui est hanté par les voix de ses camarades, a pour mission de conserver la trace de leurs cris. Au début du texte, cet anti-héros « sourd » aux autres finit par devenir le porte-parole et le « héraut » des compagnons morts dont il se met à l’écoute afin de donner un visage à leur voix.
6/ Quelle relation peut-on voir entre le titre et la forme d’écriture adoptée par Laurent Gaudé ?
Le titre, qui privilégie le sens de l’ouïe sur celui de la vue, ancre le récit dans l’oralité et traduit le parti pris de l’auteur de juxtaposer des monologues afin de faire entendre l’expérience subjective singulière de chaque soldat.
7/ paragraphe de synthèse : Explique en reprenant certains éléments des réponses précédentes à quoi sert le cri pour Laurent Gaudé ?
Expliquer en 3 paragraphes :
1) Un enjeu esthétique : redonner de la puissance à la parole des poilus
2) Un enjeu argumentatif : dénoncer la guerre
3) Un enjeu philosophique : unifier dans un même cri la peur et l’impuissance face à la guerre
(voir 3° sens du mot cri dans le dictionnaire).
Merci :)
1 Réponse
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1. Réponse maudmarine
7/ paragraphe de synthèse : Explique en reprenant certains éléments des réponses précédentes à quoi sert le cri pour Laurent Gaudé ?
Le cri sert tout d'abord à extérioriser ses sentiments qui sont très partagés, ils peuvent être liés à la peur, l'angoisse, la douleur, le besoin de s'évader, de se soulager. Les cris semblent d'ailleurs émaner de la terre, car il vient de chaque soldat de part et d'autre du champ de bataille, il est difficile à localiser et à déterminer tellement il est fort et sourd en même temps
Expliquer en 3 paragraphes :
1) Un enjeu esthétique : redonner de la puissance à la parole des poilus
La façon dont sont décrits les poilus ramène ce roman à un roman littéraire qui se focalise sur leurs émotions. Il n'y a pas juste l'aspect historique. Chacun des personnages a sa part d'importance dans ce récit, et a la parole. Ce qui illustre davantage cette guerre cruelle et meurtrière.
2) Un enjeu argumentatif : dénoncer la guerre
L'auteur dénonce les horreurs de la guerre de 14-18 et nous fait participer au plus près à la bataille des tranchées. Le lecteur est complètement immergé dans cette noirceur et cette boue. Il se projetterait presque dans cette guerre tellement les mots sont poignants et les poilus touchant.
3) Un enjeu philosophique : unifier dans un même cri la peur et l’impuissance face à la guerre
Le soldats crient leur peur et leur douleur, en clamant au ciel leur défit, ils exhibent leur folie tout en révélant leur humanité. Le fait de se sortir de cette guerre montre leur bestialité (l'homme-cochon), mais aussi leur désir de s'en sortir en côtoyant l'héroïsme et la passion.
Les mots abruptes qu'on lit, contractent l'absolu et l'intime, et nous ramène de ce fait à notre propre condition humaine.